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La Charte des investissements

PRÉSENCE DU TCHAD AU SEIN DES INSTITUTIONS AFRICAINES

Berceau de l'humanité, comme l'atteste la récente distinction scientifique de juillet 2002 que représente la découverte de Toumaï, « espoir de paix », le Tchad, comme pour confirmer par prémonition son statut de berceau de l'humanité, et donc ouvert sur le monde, a pris une option forte dès l'indépendance, pour intégrer les instances internationales, notamment au niveau régional africain. Il a ainsi contribué activement à la création de groupes, tant politiques que socio-économiques. Une présence sur la scène internationale renforcée au fil des années et marquée aujourd'hui par la ferme volonté des autorités de diversifier les relations avec les autres États africains, et de permettre au pays d'être à leurs côtés dans la quête effrénée de paix et de croissance socio-économique.
L'entrée de la République du Tchad dans les institutions africaines remonte aux années 1960, lorsque la plupart des pays de cette région du monde ont accédé à la souveraineté internationale. Le point de départ était le besoin urgent d'unité sur le continent avec la création de l'OUA, Organisation de l'Unité Africaine. Une institution à la fondation de laquelle le Tchad a très activement contribué en 1963 à Addis Abeba en Ethiopie et, oeuvrant pour le développement, jusqu'à sa mutation en 2003 (?), devenant ainsi l'Union Africaine.
Dans le même esprit, le Tchad a participé aux efforts qui ont conduit à la création de l'OCAM, l'Organisation Commune Africaine et Malgache dont il était membre. En matière de sécurité, notamment dans le domaine du transport aérien, l'ASECNA, Agence pour la Sécurité de la Navigation en Afrique et à Madagascar, a enregistré, pour sa création, le précieux soutien du Tchad, membre de cette Organisation à ce jour. siège régional à Dakar, au Sénégal, et au sein duquel elle reste bien représentée.
La sécurité alimentaire est également le front sur lequel le Tchad est présent, à travers son appui à la création du Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS).
A la suite de la création de l'OUA, évoquée ci-dessus, le Tchad a, au niveau sous-régional, pris une part décisive à la création de l'Union Douanière et Economique de l'Afrique Centrale (UDEAC), aujourd'hui remplacée par la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale. Afrique (CEMAC), institution dont elle est dépositaire de tous les actes. Le Tchad abrite également le siège des organes spécialisés de la CEMAC : la Cour de justice ; le centre régional de recherche appliquée à l'aménagement des savanes d'Afrique centrale (Prasac) ; la Communauté économique du bétail, de la viande et des ressources halieutiques (Cebevirah). Il est également représenté à la BDEAC (Banque Centrafricaine de Développement), annexe de la CEMAC dont le siège est à Brazzaville au Congo,
Autre institution au sein de laquelle la République du Tchad est représentée, et à un niveau tout aussi important, la Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC), à représentation nationale, symbole même de la Communauté à N'Djaména, la capitale.
Dans un passé récent, en février 1998 à Tripoli en Libye, la contribution du Tchad était encore déterminante dans le processus de création de la Communauté économique des États sahélo-sahariens (Cend-Sad), un ensemble de plus d'une vingtaine d'États africains dont le pays devait accueillir un sommet.
Le Tchad est également membre de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT), qui comprend également le Niger, le Nigeria et le Cameroun, et dont il abrite le siège.
Il convient de noter que depuis la démocratisation de ses institutions en 1990, et le retour à une stabilité tous azimuts, le Tchad, à travers sa diplomatie très active et son instrument de sécurité qu'est l'Armée nationale tchadienne, a œuvré sans relâche pour la consolidation de la paix en l'Afrique, affirmant ainsi davantage sa présence au sein des institutions africaines. En témoigne, d'une part, son implication dans le processus de normalisation des institutions et de rétablissement de la paix au Soudan. Et d'autre part, l'envoi d'organismes spécialisés dans le maintien de la sécurité, notamment au Rwanda, en République démocratique du Congo, et depuis peu encore en République centrafricaine.
On ne peut passer sous silence la vingtaine de conventions africaines auxquelles le pays a souscrit, renforçant ainsi son combat pour le plein développement politique et socio-économique du continent.
Ainsi, la République du Tchad, hier encore considérée comme un « Etat du néant », « pays de guerre », est aujourd'hui véritablement entrée dans les arcanes de la diplomatie africaine, avec une présence plus que jamais sollicitée et attendue dans tous les domaines.

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